Les prairies fleuries riches en espèces constituent certainement l’un des milieux les plus intéressants pour la biodiversité. En tant que site de reproduction pour les insectes, de cache pour les reptiles et les batraciens ou encore de garde-manger pour les oiseaux et petits mammifères, les prairies remplissent de nombreuses fonctions utiles pour la vie sauvage sous toutes ses formes.
Ce qui détermine la qualité écologique d’une prairie dépend de nombreux critères, notamment sa diversité floristique ou la présence d’espèces rares et protégées. Si vous n’êtes pas botaniste, vous pourrez vous appuyer sur des applications comme Pl@ntNet, disponibles gratuitement sur votre smartphone, pour vous aider à identifier facilement les plantes présentes dans votre jardin. Mais saviez-vous que la couleur des fleurs peut déjà vous donner une indication sur la qualité de votre prairie ?
Dans le cadre de son guide d’entretien des talus et prairies de bord de route, le Canton de Vaud propose une méthodologie simplifiée (p.8) pour évaluer la qualité écologique d’une prairie. Cette dernière se base sur des critères simple comme la pente, l’orientation ou la densité de végétation, mais également sur la couleur des fleurs. Les prairies ne contenant que de l’herbe ou des fleurs jaunes sont les plus pauvres. Il s’agit en effet souvent de prairies grasses comprenant essentiellement des pissenlits et des graminées. A contrario, si votre prairie comprend une grande variété de couleur, notamment des fleurs roses et violettes, il est probable qu’elle contienne également des espèces très intéressantes comme la Knautie, le Silène fleur de coucou, la Sauge des prés ou la Centaurée jacée.
Si vous n’avez pas la possibilité de créer une prairie fleurie dans votre jardin, vous aurez probablement la place pour intégrer quelques unes de ces espèces emblématiques. C’est pourquoi les communes de la région morgienne offrent cette année à tout nouvel adhérent à la Charte des Jardins deux nouvelles plantes à choix parmi les espèces ci-dessous :